mercredi 8 août 2012

Les communicateurs (partie 3)

(ou pourquoi nous faut-il encore des pancartes électorales)

Le chef de la CAQ sera dans la région aujourd’hui.  Et c’est bien normal.  Les pancartes de la CAQ montrent bien que derrière les candidats locaux, il y a le chef.  Et ne vous y méprenez pas, on parle bien de « L’équipe Legault ». Cette façon de faire me semble pertinente pour un "nouveau parti", sachant qu'une quantité non-négligeable de citoyens ignorent le candidat local et coche la case désirée pour un parti ou un chef lorsque vient le moment de voter. Or, le candidat dans Vaudreuil, monsieur Martin Legault est relativement inconnu dans la région.  Si le chef (ou ses acolytes populaires comme Duchesneau ou Barette) performent mal durant la campagne, c’en est fait de ce candidat local. La grosseur de la pancarte caquiste reflète peut-être les ambitions "caquiennes" de changements; Irroniquement, c’est aussi elle qui veut à tout prix changer le paysage politique du Québec…



"C'est assez, faut que ça change!" : Tel est le slogan de la présente campagne pour la CAQ.  Le vent qui semble (je dis bien "semble") souffler vers le centre droit au Québec fait écho à ce slogan et à ce parti. Est-ce assez puissant pour éveiller l'électeur un peu comme l'a fait la prestance de Jack Layton aux dernières élections fédérales?  Au Québec, rare ont été les partis qui ont gouvernés plus de deux mandats de suites. La CAQ n'erre pas avec ce slogan, vu les derniers mois, voire années de turbulences sous la gouverne Libérale.  Mais ce slogan devient presque un pléonasme. Qui est assez fou pour ne pas demander un changement dans le climat social, la gestion et la façon de gouverner le Québec?  C'est une évidence que la CAQ ne peux à elle seule s'approprier. Mais localement, est-ce que Martin Legault soufflera ce vent nouveau? Du côté de l'éducation, vu son expertise, nous pouvons le penser. Et les propositions en cette matière pullulent chez la CAQ. Pour les autres dossier plus locaux, ce sera assurément la même chose dans Vaudreuil avec ses particularités et ses besoins propres à cause de sa croissance fulgurante et ses besoins en service qui accrois plus vite que prévu (transport, santé, culture). Ce sera "Business as usual" dans Vaudreuil.

Enfin, y a-t-il quelqu'un qui se souci de l'image projetée par un candidat local?  L'image de Martin Legault semble montrer une assurance certaine qui peut rejoindre les plus de 35 ans.  Mais les jeunes seront-ils émus par cette image un peu formelle et conventionnelle? Reste à savoir si Vaudreuil reproduira au provincial son désir de changement perpétré aux dernières élections fédérales.  Le chef de Martin Legault, François, n'a pas la même image forte que Jack Layton...  Voyons voir la suite.

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Vu l’absence remarquable (et louable) de pancartes pour les candidats de QS, PQ, ON et Verts dans le comté, pourrions-nous conclure que le support de leur parti respectif est réduit, ou bien si la conscience environnementale est devenue une vertu à respecter en campagne électorale?  Avez-vous vu des pancartes autres que pour la CAQ et le PLQ dans la région?

1 commentaire:

  1. Nous allons en poser de notre côté, mais moins que certains partis, c'est sûr. Nous allons poser presque autant de petites pancartes que de grosses. Mon avis sur la question: la circonscription devrait cibler 5-6 endroits où l'on met tous les candidats, et c'est tout. Mais, en attendant, tout le monde me demande: "où sont tes pancartes?" Comme si la campagne n'existait pas sur le terrain ou n'était pas "vraie" tant que les pancartes étaient absentes... Marc-André Pilon (QS)

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